Votre panier est actuellement vide !
Santé Mental: Le cri qu’on n’entend plus

Chaque tragédie nous secoue un instant. On pleure, on s’indigne, on partage un hashtag.
Puis la vie reprend, le flux d’actualités balaie nos émotions et la douleur retombe dans le silence.
Mais derrière les statistiques et les discours politiques, il y a des enfants, des adolescents, des adultes qui n’en peuvent plus.
Des êtres qui s’effondrent à petits pas, dans un monde qui exige d’eux d’aller toujours plus vite, de sourire toujours plus fort, de se taire toujours plus longtemps.
La santé mentale n’est pas un sujet secondaire.
Elle est la base invisible de toute société en équilibre — et pourtant, nous la traitons comme une variable d’ajustement.
Ironie du calendrier : la Journée mondiale de la santé mentale vient tout juste de passer, et déjà, l’actualité nous rappelle cruellement à quel point nous avons encore tout à apprendre en matière d’écoute, de prévention et de bienveillance.
On parle de croissance, de productivité, d’école, de résultats…
Mais à quoi sert tout cela si nous sommes collectivement en train de perdre notre humanité ?
Enfants, jeunes, parents, enseignants : tout le monde souffre, chacun à sa manière.
Les uns étouffent dans un système scolaire trop rigide, les autres dans un quotidien sans sens, où les écrans remplacent la présence et où la peur de l’avenir ronge le cœur.
Cette fatigue morale n’est pas une faiblesse. C’est un signal d’alarme collectif que nous refusons d’entendre.
Il est temps de regarder la réalité en face :
🩷 Nos enfants n’ont pas besoin d’être plus performants, ils ont besoin d’être compris.
🩷 Nos enseignants n’ont pas besoin de plus de programmes, mais de reconnaissance et de moyens.
🩷 Nos parents n’ont pas besoin de jugements, mais de soutien et d’écoute.
Changer les choses, c’est d’abord admettre que notre modèle ne fonctionne plus.
Et qu’il est temps, vraiment, de remettre le vivant, l’humain et la bienveillance au centre.
Une société en burn-out collectif
Nous vivons dans une société épuisée.
Les adultes courent, les adolescents s’angoissent, les enfants s’agitent — chacun tente de tenir debout dans un monde qui s’effrite lentement.
Les symptômes sont partout : troubles du sommeil, anxiété, isolement, hyperconnexion, perte de sens.
Et pourtant, nous continuons comme si de rien n’était, à la recherche d’un équilibre que nous avons nous-mêmes fragilisé.
Le burn-out ne touche plus seulement les travailleurs.
Il s’étend à toute une génération, à toutes les couches de la société.
Les jeunes sont fatigués avant même d’avoir commencé leur vie d’adulte.
Les parents s’épuisent à jongler entre charge mentale, travail et éducation.
Les enseignants s’effondrent sous le poids d’un système qu’ils voudraient plus humain.
Et les dirigeants, eux, comptent les chiffres mais oublient les visages.
La santé mentale s’est transformée en sujet tabou, alors qu’elle devrait être une priorité nationale.
On parle d’économie, mais combien coûte une vie brisée ?
Combien vaut une enfance marquée par la peur, le rejet ou le harcèlement ?
Combien d’adolescents faudra-t-il encore perdre avant d’agir vraiment ?
Ce mal-être généralisé est le reflet d’un monde déconnecté du vivant.
Nous avons confondu vitesse et vitalité, performance et existence.
Et dans cette course absurde, nous avons oublié que le repos, la lenteur, le silence, font partie de la santé autant que le mouvement et l’action.
Une société qui ne s’écoute plus finit toujours par crier.
Et ces cris, aujourd’hui, viennent de nos enfants.
L’école doit changer (et pas juste ses programmes)
Ce matin, ma fille a pris le bus comme tous les jours.
Elle s’est levée tôt, a rassemblé ses affaires, et s’est préparée à affronter une nouvelle journée de collège.
Quand elle est arrivée, deux professeurs étaient absents.
Elle aurait pu commencer à 10 h.
Mais elle, comme tant d’autres, a fait le trajet, s’est installée en permanence, et a attendu.
Deux heures de silence obligatoire.
Deux heures à surveiller ses émotions, à se tenir droite, à ne pas soupirer, à ne pas parler trop fort — de peur de blesser l’égo d’un surveillant ou de recevoir une remarque.
Et pour quoi ?
Pour “occuper une chaise” dans un établissement qui, faute de moyens et d’humanité, ne sait plus offrir mieux qu’une attente vide.
Elle rentrera ce soir sur les nerfs, en maugréant : “Je ne suis pas payée, moi, pour subir tout ça.”
Et comment lui donner tort ?
Être malade, cela arrive à tout le monde.
Mais en 2025, comment se fait-il que notre système scolaire ne puisse proposer aucune alternative à cette immobilité forcée ?
Pas d’espace calme pour lire ou créer, pas d’atelier pour apprendre autrement, pas même une salle de respiration où les enfants pourraient simplement exister.
Et comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi le harcèlement, celui qu’on voit dans les séries pour adolescents — mais qui, dans la vraie vie, se déroule sous les yeux de tous.
Les moqueries, les rires, les humiliations publiques.
Tout le monde voit, tout le monde entend.
Mais beaucoup d’adultes choisissent de ne rien dire.
Pas par peur. Pas seulement par lassitude.
Mais parce qu’ils ont été déshumanisés par un système qui leur a appris à se protéger plutôt qu’à protéger.
Un système qui, jour après jour, éteint l’empathie derrière des protocoles, des chiffres et des rapports à remplir.
On se dit “ce n’est pas mon rôle”, “ce n’est pas à moi d’intervenir”, et pendant ce temps, la douleur se propage.
Heureusement, d’autres adultes font un choix différent.
Je le vois à travers ma seconde fille, qui participe à une option Développement durable.
Et dans ce cadre, on parle enfin de relations humaines, de gestion des émotions, de bien-être collectif.
Cette démarche me redonne espoir.
Mais en même temps, je me dis que cela ne devrait pas être optionnel.
Apprendre à vivre ensemble, à comprendre ses émotions, à prévenir la violence — cela devrait être au cœur de l’école, pas un supplément pour quelques classes privilégiées.
Et puis il y a ces moments qui achèvent de révéler les failles du système.
Comme aujourd’hui, à la réunion parents-professeurs.
Ou plutôt, un speed dating scolaire.
Cinq minutes par parent, montre en main.
Tout le monde attend son tour dans le bruit et la fatigue, alors qu’il s’agit d’humains, pas de statistiques à aligner dans un tableau Excel.
Quand enfin je rencontre le professeur principal de mon fils — en réalité, la CPE — elle passe 90 % du temps à me parler de ses notes.
Il “manque de travail”, “n’est pas linéaire”, “c’est un élève moyen”.
Je lui rappelle qu’il vient tout juste d’entrer en sixième, qu’il a besoin de temps pour s’adapter.
Elle me répond que “le premier trimestre est facile”.
Et pourtant, elle n’a jamais fait cours de sa vie.
L’année dernière, c’était ma seconde fille qui faisait sa rentrée en sixième.
Elle, elle n’avait pas de professeur principal du tout — jusqu’à la fin de l’année.
Je comprends la fatigue, les tensions hiérarchiques, les manques de reconnaissance.
Mais ce sont toujours les enfants qui en paient le prix.
J’ai conclu l’entretien calmement, en lui disant :
“J’ai pleine confiance en mon fils.”
Parce qu’à défaut de pouvoir changer tout un système, je peux au moins offrir à mes enfants ce que l’école oublie parfois : la confiance, la foi en leurs capacités, et la conviction que leur valeur ne se mesure pas à leurs notes.
L’école française se veut républicaine, mais elle oublie parfois l’essentiel :
former des êtres humains, pas seulement des élèves.
Nos enfants passent plus de temps dans les murs d’un établissement qu’à la maison, et pourtant, leur bien-être y est souvent relégué au second plan.
Dans d’autres pays, on apprend différemment :
🇩🇰 Au Danemark, la coopération, l’écoute et la gestion des émotions font partie du programme.
🇨🇦 Au Canada, on adapte les rythmes scolaires aux besoins des enfants, pas à la rigidité d’un calendrier ou au profit du lobbying du tourisme.
🇫🇮 En Finlande, on privilégie la respiration, la créativité et la confiance — et les résultats suivent.
Ce n’est donc pas une utopie. C’est possible.
Mais il faut avoir le courage politique et collectif de dire que notre école, aujourd’hui, ne rend plus les enfants heureux.
Et qu’un enfant malheureux n’apprend pas.
L’école devrait être un lieu de croissance, pas d’épuisement.
Un espace où l’on apprend à penser, mais aussi à ressentir, à écouter, à vivre ensemble.
Aider les parents, c’est aussi prévenir le harcèlement
On parle beaucoup des élèves, parfois des enseignants, mais trop rarement des parents.
Ceux qui, chaque matin, envoient leurs enfants à l’école avec un sourire de façade et une boule dans la gorge.
Ceux qui guettent les signes de fatigue, de repli, de colère ou de peur sans toujours savoir comment les interpréter.
Ceux qui se sentent impuissants, parfois même coupables, de ne pas pouvoir tout réparer.
On oublie qu’éduquer, c’est un acte profondément émotionnel.
Mais dans un monde pressé, saturé de conseils contradictoires, de culpabilité et de comparaisons, les parents finissent, eux aussi, par se perdre.
Ils avancent à tâtons, sans carte ni boussole, souvent sans soutien.
L’éducation à la parentalité devrait être un droit fondamental, pas un privilège réservé à quelques familles informées ou aisées.
Apprendre à accompagner un enfant dans ses émotions, à comprendre son stress, à réagir face au harcèlement, ça ne s’invente pas.
Ce sont des savoirs essentiels, que chaque parent devrait pouvoir acquérir, comme on apprend à lire ou à conduire.
Mais dans la réalité, trop de familles affrontent ces tempêtes seules.
L’école, débordée, ne joue plus son rôle d’alliée.
Les institutions sont lentes, saturées, et les espaces d’écoute gratuits manquent cruellement.
Les parents s’épuisent, souvent dans le silence, avec le sentiment de ne jamais être à la hauteur.
Et cette fatigue est aggravée par des conditions de travail rigides et déconnectées de la vie réelle.
Comment être pleinement présent pour son enfant quand on passe deux heures par jour dans les transports ?
Comment écouter sans s’agacer, jouer sans regarder l’heure, accompagner sans culpabiliser ?
Les parents ne demandent pas des privilèges, mais de la flexibilité :
le droit au télétravail quand c’est possible, des horaires aménagés pour ceux qui ne le peuvent pas, la possibilité d’être là pour le petit-déjeuner ou le goûter, sans devoir sacrifier leur carrière.
Le gouvernement dit vouloir encourager les naissances.
Mais comment le faire sans repenser profondément les conditions de vie des familles ?
Être parent n’est pas une tâche facile, encore moins quand on est en burn-out.
Il est temps que les entreprises comprennent que leur véritable valeur ajoutée, ce ne sont pas leurs chiffres trimestriels — mais leurs salariés, ces humains qui donnent vie à leur mission, souvent au prix de leur santé mentale.
🩷 Ce que nous devrions construire, ensemble :
- des lieux de parole réguliers entre parents, enseignants et psychologues ;
- des formations à la communication non violente et à la gestion émotionnelle ;
- des groupes de soutien accessibles dans chaque établissement scolaire ;
- une culture du télétravail raisonné et des horaires humains ;
- et surtout, une vision politique qui reconnaît que prendre soin des parents, c’est aussi prendre soin de la société.
Car prévenir le harcèlement, ce n’est pas seulement surveiller les enfants.
C’est réapprendre à se parler entre adultes.
C’est créer du lien là où le système a mis des murs.
Aider les parents, c’est aider les enfants.
Une société qui soutient la parentalité, c’est une société qui prévient la souffrance avant qu’elle ne devienne tragédie.
Le mal-être écologique et existentiel
Nos enfants grandissent dans un monde qui leur fait peur.
Pas une peur imaginaire, mais une angoisse sourde et bien réelle : celle d’un futur incertain, d’une planète épuisée, d’un horizon qui se rétrécit.
Ils entendent parler de canicules, d’espèces disparues, de guerres, de catastrophes naturelles — souvent avant même d’avoir appris à se sentir en sécurité.
Et pendant que les adultes débattent, eux ressentent.
Ils absorbent nos inquiétudes, nos discours fatalistes, nos soupirs.
Ils voient les forêts brûler sur leurs écrans, les océans se vider, les politiciens se disputer, et se demandent :
“Pourquoi grandir, si tout s’effondre ?”
Cette éco-anxiété, souvent minimisée, est pourtant une réalité profonde.
Elle traduit une lucidité générationnelle : nos enfants ne sont pas désintéressés, ils sont désabusés.
Et comment leur en vouloir, quand le monde qu’on leur laisse semble déjà abîmé ?
Mais ce mal-être n’est pas né de nulle part.
Il a pris racine dans une autre blessure, plus silencieuse encore : celle du Covid.
Ce sont eux — les enfants, les adolescents — qui ont été les plus pénalisés dans leurs apprentissages, leur socialisation, leur confiance en l’avenir.
Ils ont appris à grandir derrière des masques, à suivre des cours devant un écran, à vivre dans la peur invisible du virus.
Et aujourd’hui encore, à chaque fois que les médias évoquent un possible retour du Covid, je vois cette angoisse resurgir dans leurs yeux.
Ce matin encore, mes enfants n’étaient pas très enclins à se rendre à l’école, inquiets à l’idée d’un nouveau cluster, d’un nouvel enfermement.
Ce traumatisme collectif a laissé des traces : une méfiance, une fatigue émotionnelle, une fragilité que trop d’adultes refusent encore de voir.
Mais le mal-être écologique n’est qu’une partie d’un malaise plus vaste.
C’est aussi le vide existentiel d’une société qui valorise la performance plus que la présence, l’avoir plus que l’être.
C’est cette impression que tout va trop vite, que tout coûte trop cher, que même la joie devient un produit de luxe.
Les adultes aussi en souffrent.
Ils portent la culpabilité d’un monde en déséquilibre tout en tentant d’en préserver un semblant de douceur pour leurs enfants.
🩶 Pourtant, il existe une autre voie.
Une voie faite de sobriété choisie, de reconnexion au vivant, de gestes simples qui redonnent du sens.
Marcher pieds nus dans l’herbe.
Planter quelque chose et le regarder pousser.
S’asseoir ensemble sans écran, pour parler du monde et pas seulement de soi.
Apprendre à nos enfants que la beauté existe encore, que la nature se répare quand on la respecte, que chaque geste compte.
Les systèmes éducatifs qui intègrent la nature dans l’apprentissage — comme au Danemark, au Japon ou dans certaines écoles alternatives — le prouvent : le contact avec le vivant régénère la santé mentale.
Quand on respire mieux, on pense mieux.
Quand on agit, même à petite échelle, on retrouve un sentiment de pouvoir sur le monde.
Nous devons leur transmettre autre chose que la peur :
🌱 la curiosité,
🌱 la conscience,
🌱 l’espérance.
Et comprendre que la santé mentale ne se soigne pas uniquement dans les cabinets ou les politiques publiques :
elle se cultive dans les liens, dans la nature, dans la lenteur retrouvée.
Le mal-être des jeunes est aussi le miroir du monde que nous leur offrons.
Et si nous voulons qu’ils respirent, il faut commencer par respirer avec eux.
Recréer du lien, pas des slogans
Il ne suffit plus de parler de “priorité à la santé mentale” dans les discours officiels.
Il faut des actes.
Car on ne soigne pas une société fracturée avec des campagnes de communication.
On la soigne avec du lien, de la présence, du temps, de l’écoute, du courage aussi.
Depuis des années, les politiques promettent des réformes, des plans de prévention, des plateformes d’écoute.
Mais combien d’enfants ont réellement accès à un psychologue scolaire ?
Combien de parents peuvent consulter sans attendre des mois pour un rendez-vous ?
Combien d’enseignants sont formés à repérer les signaux du mal-être ?
Trop peu.
Nous n’avons pas besoin de plus de statistiques.
Nous avons besoin d’humanité.
De mains tendues plutôt que de formulaires.
De salles de parole plutôt que de salles de permanence.
D’une école où la bienveillance n’est pas un mot affiché sur un mur, mais une pratique quotidienne.
Les solutions existent, elles sont simples, concrètes, accessibles :
🌸 Former les enseignants à l’écoute et à la psychologie de l’enfant.
🌸 Valoriser les métiers du soin, de l’éducation, du social, plutôt que de les user.
🌸 Intégrer des espaces de respiration dans les établissements scolaires.
🌸 Rendre le soutien psychologique gratuit et disponible, partout, pour les enfants et leurs parents.
🌸 Repenser le temps de travail, pour permettre aux adultes de vivre — pas seulement de produire.
Mais surtout, il faut un changement de regard.
Arrêter de penser la santé mentale comme un problème individuel, mais la comprendre comme un symptôme collectif.
Le reflet d’un monde qui va trop vite, d’une société qui a perdu le goût du vivant.
Chaque fois qu’un enfant se sent écouté, chaque fois qu’un parent est soutenu, chaque fois qu’un enseignant retrouve du sens à son métier — une fissure se referme.
C’est de là que renaît l’espoir.
Ce n’est pas d’un nouveau plan que nous avons besoin, mais d’un nouveau pacte : humain, sensible, vivant.
Recréer du lien, c’est déjà commencer à guérir.
Prévenir, écouter, agir : la santé mentale en chiffres et en gestes concrets
Les mots ne suffisent plus.
Derrière chaque drame, il y a des chiffres — froids, implacables — qui rappellent l’urgence d’agir.
En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 10 à 24 ans.
Chaque jour, près de 20 adolescents font une tentative.
Et selon Santé publique France, plus d’un jeune sur quatre déclare avoir déjà eu des pensées suicidaires.
Ces chiffres ne sont pas des statistiques abstraites : ce sont des visages, des sourires éteints, des familles détruites.
Mais ces chiffres, aussi terribles soient-ils, peuvent devenir le point de départ d’un sursaut collectif.
La prévention ne doit plus être un mot, mais une présence.
Elle doit se voir, s’entendre, se ressentir dans chaque école, chaque entreprise, chaque foyer.
🕊️ Ce qu’on pourrait (et devrait) mettre en place :
- Des boîtes à paroles anonymes dans les collèges et lycées, où les enfants puissent signaler sans peur un harcèlement, une maltraitance, une détresse.
- Des espaces de parole encadrés, animés par des psychologues ou des éducateurs formés, pour libérer les émotions et désamorcer la violence.
- De vraies pauses au travail et à l’école : pas des “team building” à l’heure du déjeuner, mais des moments de respiration, de calme, de reconnexion à soi.
- Une écoute accessible : des numéros d’urgence affichés partout, expliqués aux jeunes, rappelés aux adultes.
🩷 Numéros utiles et ressources :
📞 3114 – Numéro national de prévention du suicide (gratuit, 24h/24, 7j/7)
📞 3020 – Ligne d’écoute pour le harcèlement scolaire
📞 3018 – Numéro contre le cyberharcèlement
📞 119 – Allô Enfance en danger (anonyme et gratuit)
📞 0800 235 236 – SOS Amitié (écoute 24h/24)
Et surtout, ne laissons pas la parole mourir dans les silences.
Chaque enfant doit savoir qu’il a le droit de parler, le droit d’être écouté, le droit d’être cru.
Chaque parent, chaque enseignant, chaque collègue peut devenir ce maillon humain qui sauve, simplement en tendant l’oreille.
Il faut cesser de traiter la santé mentale comme une affaire privée.
C’est une responsabilité collective, un devoir moral, une urgence nationale.
Parce qu’avant de parler de réussite, il faut parler de vie.
Ce n’est pas une faiblesse de demander de l’aide.
C’est un acte de courage, et le premier pas vers la guérison.
Recréer la vie, pas seulement le vivre-ensemble
Nous vivons à une époque où tout semble s’effondrer : les repères, les liens, la confiance.
Mais à chaque fissure, la lumière peut entrer.
Ces dernières années, nous avons vu trop de visages d’enfants, d’adolescents et d’adultes brisés par un système qui ne sait plus écouter.
Et pourtant, malgré la fatigue, malgré les drames, je crois que tout peut encore changer.
Changer ne veut pas dire tout révolutionner du jour au lendemain.
Cela commence simplement par une présence, un mot, une attention.
Un professeur qui écoute avant de noter.
Un parent qui pose son téléphone pour regarder vraiment son enfant.
Un collègue qui propose une pause plutôt qu’un jugement.
Un élu qui décide que la santé mentale n’est pas un budget à réduire, mais une priorité à reconstruire.
Nos enfants n’ont pas besoin d’un monde parfait.
Ils ont besoin d’un monde qui se relève.
D’adultes capables de dire “je ne sais pas”, “je me suis trompé”, “je suis là”.
De modèles imparfaits mais sincères, qui leur montrent que la vulnérabilité n’est pas une honte, mais une force.
L’espoir ne viendra pas d’un décret, ni d’une campagne de communication.
Il viendra de nous — des foyers, des salles de classe, des lieux de travail, des cercles où la parole circule à nouveau.
De cette volonté partagée de remettre l’humain au centre, d’apprendre à respirer, à ralentir, à se relier.
Et si tu cherches des ressources ou des personnes engagées pour t’accompagner dans ce chemin de parentalité consciente et bienveillante, je te recommande le travail d’Élodie Da Silva, coach parentale et militante active contre le harcèlement.
Son approche, à la fois ferme et douce, offre des clés concrètes pour élever des enfants confiants, respectueux et écoutés.
🩷 Parce que la santé mentale n’est pas un luxe,
c’est le socle même de la vie.
Et si nous voulons offrir un avenir à nos enfants,
commençons par leur offrir une société qui écoute, soigne et aime vraiment.
🌸 Cet article t’a touché ou fait réfléchir ?
N’hésite pas à me laisser un commentaire pour partager ton ressenti ou ton expérience.
💗 Tu peux aussi le partager autour de toi — sur les réseaux, par message, ou simplement en en parlant.
Ensemble, faisons circuler la parole, l’écoute et la bienveillance 🌿
Parce qu’un mot, une lecture, un geste peuvent déjà changer quelque chose.
💡 À lire aussi
💬 FAQ — Santé mentale & harcèlement (parents, jeunes, école)
-
Retrait social, troubles du sommeil, maux de ventre, chute des notes, irritabilité, peur d’aller à l’école, messages supprimés, comptes privés multipliés. Observe sans juger, pose des questions ouvertes et sécurisantes.
écoute active -
1) Accueille la parole. 2) Note les faits (dates, lieux, témoins) et conserve les preuves. 3) Informe professeur principal / CPE / direction par écrit et demande un plan d’action (sécurisation des temps sensibles, suivi). 4) Relance si rien ne change.
-
Fais des captures horodatées, signale et bloque, dépose plainte si nécessaire. Préviens l’établissement : le cyber et le scolaire sont souvent liés.
captures & signalement -
🎗️ 3114 — Prévention du suicide (24/7, gratuit)🏫 3020 — Harcèlement scolaire📱 3018 — Cyberharcèlement🧒 119 — Allô Enfance en danger (anonyme)
-
Oui si c’est animé : une vraie « boîte à paroles » + référent formé + retours réguliers aux élèves, complétés par des cercles de parole et de vraies pauses calmes (pas “surveillance”).
-
Demande du renfort : RDV parent-école, groupes de parole, soutien pro. Quand c’est possible : télétravail, horaires aménagés pour être présent au petit-déj et au goûter, réduction des temps de transport. Les entreprises et les pouvoirs publics doivent soutenir cette flexibilité.
-
👉 Coaching parental & prévention du harcèlement : Élodie Da Silva (Instagram) .
✨ Parler sauve. Cette FAQ n’est pas un avis médical. En urgence, compose le 3114 ou le 15.

Amoureuse des instants simples, Valérie partage une autre manière de vivre : plus douce, plus consciente, plus libre.À travers son blog Une pause pour moi et son podcast Une pause pour exister, elle t’invite à ralentir, à respirer, et à retrouver l’essentiel au fil de ton propre rythme.Son mantra : « Prendre le temps, c’est prendre soin de soi.
Une réponse à “Santé Mental: Le cri qu’on n’entend plus”
-
Merci pour ton article qui démontre bien les problème dans l’éducation. Il existe des écoles privés qui se concentre plus sur les enfants et apprentissage par les jeux , les échanges, … malheureusement , elles sont cher (ou pas) ! Aujourd’hui, on doit faire tous vite et produire en oubliant que nous sommes des humains.

Laisser un commentaire